LIBRE EXPRESSION
Post date: Oct 3, 2014 8:21:18 PM
Nous vous avons récemment "conté" le subterfuge imaginé par le maire et son équipe pour transformer les questions orales en questions écrites (cf notre article "Question orales écrites").
Au conseil municipal du 2 octobre, cette disposition ubuesque a été approuvée sans sourciller par les élus de la majorité municipale. Sachez-le, désormais les élus siégeant au conseil municipal ne pourront plus poser de questions orales ! Voilà qui va soulager le maire, il ne courra plus le risque de ne pas savoir quoi répondre ......
Nous avons par ailleurs proposé que, à l'instar de ce qui se fait dans certaines communes, dont l'une géographiquement proche de la nôtre, il soit donné la parole au public en fin de séance.
Mais, vous n'y pensez pas, nous a-t-on rétorqué, c'est non, non et non ! Nous nous mettrions hors-la-loi ! Comme si donner la parole aux administrés pouvait être hors-la-loi !!!!!
Bref, selon la conception de ceux qui ont recueilli le plus de voix aux dernières élections, les électeurs, c'est bon pour leurs votes, mais de là à leur donner la parole .......
Inutile de préciser que nous n'avons pas approuvé ce règlement intérieur qui fait "tant" de place aux moyens d'expression .....
A cette même séance était à l'ordre du jour la voie de desserte du programme Villanova.
Nous nous sommes étonnés que cette question revienne sur le tapis alors que cette voie a été programmée depuis 2011 (le maire actuel assistait à la réunion avec l'architecte et le co-promoteur) par la création d'une entrée longeant le mur de la Maison des cérémonies et que son financement a été mis en réserve dans les comptes de la commune. Nous ajoutons que le tracé proposé maintenant (passage par la voie existante au niveau du pôle médical et de la mini crèche) est dangereux du fait de la présence d'enfants (cabinets de pédiatrie, d'orthophonie) de la société des paralysés de France qui occupe le rez-de-chaussée, sans parler de l'école de musique et autres activités et manifestations dans le bâtiment VEA 1871.
Nous avons attiré l'attention de la municipalité sur les dispositifs de sécurité qu'il faudrait mettre en place pour se prémunir autant que se peut.
Nous lui suggérons dès à présent quelques axes :
- installation de barrières fixes sur les trottoirs,
- aménagement de ralentisseurs,
- instauration d'une zone de limitation de vitesse à 30 km/h, voire 10 km/h, comme cela se fait dans des configurations comparables.
L'adjoint en charge des dossiers d'urbanisme s'est alors fâché tout rouge et a vociféré que le conseil municipal n'était pas le lieu pour débattre de ces questions, la seule qui soit posée aujourd'hui ayant trait à la servitude de passage à autoriser. Pour le reste, la commission d'urbanisme est là !
Passons sur l'attitude discourtoise pour ne pas dire plus de cet adjoint, et son incapacité à pouvoir se contrôler, pour ne nous attarder que sur le fond.
Ainsi, après avoir "pondu" un règlement intérieur dont l'article sur les questions orales avait pour seul but de les empêcher, après avoir balayé d'un revers de main la possibilité de donner la parole au public en fin de séance d'un conseil municipal, voilà maintenant que la municipalité entend régenter ce que les élus peuvent dire ou ne pas dire en séance de conseil municipal !
Que cela lui plaise ou non, qu'elle sache bien que nous n'entendons pas nous laisser intimider par une attitude autant désinvolte que peu respectueuse d'autrui, et que nous entendons bien continuer à assumer pleinement notre rôle de défense des intérêts des Villenoyens et Villenoyennes.
A commencer par l'utilisation de notre droit à la libre expression que nous reconnaît notre constitution !