Une motion de l'opposition contre Terzéo votée !

Villenoy, le 16/02/2019

Une motion de l'opposition contre Terzéo votée !

Ce mercredi 13 février 2019 restera dans l'histoire de la vie politique municipale !

En effet, les trois groupes d’opposition « Ensemble pour Villenoy », « Villenoy en marche vers son avenir » et « Ethique et Liberté d’expression », ont réussi le tour de force de faire voter une motion contre Terzéo, chose qui n'était jamais arrivée auparavant dans les conseils municipaux villenoyens.

Ce texte que vous trouverez ci-dessous a été lu par le chef de file de l'opposition Emmanuel Hude puis a été soumis au vote pour une unanimité contre ce projet de Terzéo sur le territoire de notre commune.

Les 3 groupes d’opposition municipale :

Villenoy en marche vers son avenir

Ensemble pour Villenoy

Ethique et liberté d’expression



Motion contre l’installation du projet Terzéo – déposée par les trois groupes d’opposition municipale “Villenoy en marche vers son avenir”, “Ensemble pour Villenoy” et “Ethique et liberté d’expression”



Mesdames, Messieurs les conseillers municipaux,


Suite à la décision de la préfète de Seine et Marne du 11 février 2019 d'autoriser l'exploitation Terzéo, nous souhaitons que le Conseil Municipal soit appelé à voter la motion suivante contre l’installation de ce projet sur le territoire de Villenoy.


En dépit du bon sens et ne respectant pas la position ni des élus ni de la population qui se sont prononcés contre, la préfète a néanmoins autoriser l’installation de cette usine de traitement de déchets du BTP qui doit s’implanter sur un terrain à proximité d’une zone classée Natura 2000, à cheval entre Villenoy et Isles-lès-Villenoy, dans le Pays de Meaux qui compte plus de 100 000 habitants.


Ce projet prévoit le stockage et l’enfouissement de 200 000 tonnes de déchets industriels et du BTP considérés comme dangereux par an sur une friche industrielle, ancienne propriété de la sucrerie Tereos, plus connue sous le nom Béghin Say. Un terrain où des bassins sont déjà pollués à l’arsenic.


Ce procédé est un véritable déni de démocratie, un vrai "coup d'Etat".


Malgré le moratoire d’un an négocié par le Président de CAPM et signé par les sociétés Colas et Clamens qui met le projet en stand-by, nous appelons donc tous les élus à refuser cette installation en votant contre cette installation.