MICHEL VENRIES EST A L'ORIGINE D'UNE SITUATION FINANCIERE PRECAIRE, CATASTROPHIQUE ET DANGEREUSE

Villenoy, le 11/03/2020

MICHEL VENRIES EST A L'ORIGINE D'UNE SITUATION FINANCIERE PRECAIRE, CATASTROPHIQUE ET DANGEREUSE

Il est temps d’exposer clairement l’état réel des finances de la commune à la fin de cette triste mandature. Cela représente près de 5 années pendant lesquelles les deux seules activités ont été d’engloutir plusieurs millions d’euros dans le bâtiment 1871 et d’imaginer un projet pharaonique et délirant d’école dont les études diverses et variées ont coûté pas moins de 600.000 €. La dernière année pré-électorale a démontré une débauche de dépenses tous azimuts, sans cohérence, destinées à tenter de constituer un bilan. Et principalement ces derniers mois, en lançant des marchés pour des opérations engageant la prochaine mandature.

Mais quelle est la situation réelle en ce mois de mars 2020 ?

Les dépenses de fonctionnement n’ont pas été maîtrisées, certainement pour des motifs de clientélisme électoral, avec pour conséquence un résultat d’exploitation très faible qui ne permet pas de couvrir les remboursements d’emprunt. Il manque tout de même 140.000 € qu’il va falloir trouver. A ce rythme-là, la cessation de paiement arrive à grands pas !

L’endettement, lui s’est envolé d’un seul coup : 1,2 millions d’euros empruntés en 2019 pour payer l’espace 1871, 2 autres millions à venir en 2020 pour payer le rond-point, les travaux du pôle médical délaissés depuis 5 ans (dont les frais seront répercutés sur les loyers des praticiens d’après l’aveu du maire lors de la dernière commission finances) et de la réparation de la voirie. Ce qui donne une capacité de désendettement catastrophique de plus de 16 ans alors que la cote d’alerte est fixée à 12 ans !

Et pour couronner le tout, le maire sortant s’entête dans son projet d’école sur site pollué dont la première tranche est évaluée à 6 millions d’euros (hors frais de dépollution non communiqués) et pour laquelle il a, à ce jour, 1,1 millions d’euros de subventions avec, en étant très optimiste, une éventualité de 800.000 € supplémentaires. Reste 4 millions d’euros à trouver en sachant que la capacité d’emprunt serait nulle puisque totalement épuisée. Il ne lui resterait que trois solutions :

  • continuer à foncer vers le mur en espérant un miracle, ce qui mettrait à court terme la commune sous tutelle ;
  • céder les emprises des bâtiments scolaires et périscolaires actuels à des promoteurs ce qui pourrait signifier un millier de logements à venir (chiffre déjà évoqué par le maire sortant)
  • ou passer un accord avec la société Terzéo en soutenant leur projet de décharge contre une participation au financement de l’école.

Dès le mois d’avril, nous mettrons un terme à ce scénario catastrophe en annulant tous ces projets fantaisistes et irréalistes et en adoptant une vraie maîtrise des dépenses de fonctionnement.



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