Qui peut le croire ?

Post date: Jan 4, 2016 7:14:18 AM

Dans notre newsletter du mois de décembre 2015, nous nous étonnions que la municipalité ait pu nous dire en juin que les prévisions des effectifs scolaires pour la rentrée étaient à la stabilité, alors qu’il a fallu, en toute hâte, obtenir l’ouverture d’une classe supplémentaire en septembre.

Et de nous écrier : qui peut croire que la mairie ne connaissait pas cette donne dès fin juin, qui peut croire que les parents aient attendu la rentrée pour inscrire leurs enfants ?

Mais aussi invraisemblable que cela paraisse, de source proche du dossier, on nous a bien confirmé que nombre de parents ne se sont manifestés que fin août ou bien que l’information de l’inscription de leur enfant n’a été transmise que tardivement.

Dont acte, nous faisons amende honorable, nous n’avons en effet aucune raison de douter de l’authenticité de l’information.

N’empêche, si nous ne nous trompons pas :

  • C’est bien dès le printemps que se font les inscriptions …,
  • Reste donc l’inconnue des nouveaux habitants : qui mieux que la mairie a une vision de la mise sur le marché de nouveaux logements, source des fluctuations les plus importantes sur l’accueil d’élèves supplémentaires

Alors, certes, peut-être que la mairie n’a pas eu pleine connaissance de l’augmentation du nombre d’enfants à scolariser, mais a-t-elle su s’en donner les moyens ? Permettez-nous d’en douter, lorsqu’on observe sa passivité sur le sujet (comme sur les autres) à chaque fois qu’on la questionne.

Nous l’avions pourtant interpellée bien en amont, conscients que les nouvelles constructions induiraient forcément de nouvelles arrivées. Mais elle ne s’en est pas plus émue que ça.

Et nous nous demandons si à la prochaine rentrée, il ne faudra pas à nouveau colmater les brèches en dernière minute, faute d’anticipation. Car là encore, pas de réaction, pas d’action, pas de projection à notre connaissance, en tous les cas, pas de réponses à nos questions.

Et si cette année, il n’a pas fallu monter à l’assaut de l’académie et du rectorat confondus pour qu’une nouvelle classe soit ouverte, rien ne dit qu’à la prochaine rentrée, à défaut d’avoir pris les devants si nécessaire, il ne faudra pas recourir aux « grands » moyens pour obtenir gain de cause !

Quand on sait les difficultés souvent rencontrées pour obtenir le feu vert pour l’ouverture d’une nouvelle classe, une telle éventualité n’est pas que simple « hypothèse d’école » ni pure spéculation !

Gérer, c’est prévoir, alors, Monsieur le Maire, n’attendez pas le dernier moment pour remuer ciel et terre !