Villenoy, en marche vers son avenir : Newsletter n°14

Envoyée le 24/12/2018

Chères lectrices, chers lecteurs,

Certes, Villenoy en marche vers son avenir s’est créée pour les « choses » publiques concernant notre commune. Mais serions-nous audibles si, au moment de mettre sous presse cet éditorial, nous ne nous exprimions pas sur le mouvement des gilets jaunes ?

Cette révolte, que personne n’a vu venir, et surtout pas le pouvoir en place, c’est celle de la France d’en bas, expression inventée un jour par un ancien Premier Ministre. C’est-à-dire de celle qui n’en peut plus de ne pas arriver à joindre les deux bouts, parce que les bas salaires ne le permettent pas.

Au-delà de la taxe sur les carburants, qui a été le détonateur, mais n’a été au bout du compte que la goutte d’essence de trop, c’est un ras-le-bol de cette France à deux vitesses, celle qui traverse les crises sans dommages, voire en se bonifiant, et celle qui, à force de plier a fini par rompre. Alors que l’on passe d’une crise à l’autre, les écarts de revenus ne cessent de se creuser.

L’exécutif, droit dans ses bottes et par des propos plus que maladroits, souvent déplacés et blessants par la bouche de son Président, n’a fait qu’envenimer la situation et la radicaliser. Bien malin qui peut prétendre aujourd’hui savoir comment cela va finir.

C’est une vraie crise de société, dont les prémisses annonciatrices auraient pu être décelées ces derniers temps au travers des différentes élections de par le monde, le maître-mot qui les relie est cette volonté de « dégagisme » exprimée par les électeurs.

Sinon, comment expliquer l’élection de Trump, cet homme si imprévisible et brutal, qui a été la « victoire » sur les institutions ? Rappelons-nous l’arrivée au pouvoir d’extrémistes en Italie, au Brésil.

Macron lui-même, venu de nulle part, sans la base d’un parti et d’élus, jusqu’alors incontournables pour pouvoir accéder au pouvoir suprême, n’est-il pas le fruit de ce « besoin » de dégagisme ?

Bénéficiaire hier de cette lame de fond, il est aujourd’hui rattrapé et à son tour la cible, 18 mois à peine après son élection. Sa démission reste le sujet des gilets jaunes les plus radicalisés. Il ne peut s’en prendre qu’à lui-même, son impopularité, il l’a bien cherchée en restant raide comme un I, longtemps sourd et aveugle à la détresse qui se manifeste, pire en accumulant des provocations.

Mais au-delà de la personne, c’est bien la remise en cause d’un modèle de société auquel on assiste, tous les corps intermédiaires comme on a l’habitude de les appeler (partis politiques, syndicats, associations), sont contestés et rejetés.

Au point que les gilets jaunes, se divisant sur le sujet, ne veulent pas désigner en leur sein de représentants, et si d’aucuns s’auto-désignent, ils sont désavoués quand ils ne sont pas menacés (jusqu’à des menaces de mort).

Alors certes, le modus vivendi des gilets jaunes est inédit, permis par les moyens de communication modernes, mais si cette logique est déroulée jusqu’au bout, c’est inévitablement le chaos. A un moment donné, il faut bien, pour instaurer un dialogue et des discussions, accepter de se mettre autour d’une table.

Pour en venir à des sujets villenoyo-villenoyens, la question qui agite actuellement le landerneau, c’est celle des écoles dans le futur.

La municipalité projette un groupe scolaire réunissant l’ensemble des écoles sur l’ex-site de la sucrerie, projet d’une quinzaine de millions d’€.

Pour les trois groupes d’opposition, «Villenoy en marche vers son avenir», «Ensemble pour Villenoy» et «Ethique et Liberté d’expression», c’est le type même de la fausse bonne idée à trois titres :

  • C’est une erreur de concentrer en un même lieu près de 600 élèves, tous les professionnels le disent,
  • Le site n’est pas approprié (pollution des sols, zone inondable, présence de silos à proximité),
  • Un investissement démesuré, voire pharaonique, dont le financement n’est pas assuré, avec un fort risque d’alourdissement des impôts locaux au final.

Ensemble, nous avons élaboré un contre-projet qui s’appuie sur les infrastructures existantes, maintient et consolide de petites unités, raccourcit considérablement la durée des travaux et entraîne des dépenses considérablement moindres.

Cerise sur le gâteau, ce schéma empêche une urbanisation à outrance.

Ce projet a été développé dans un article commun intitulé "Quelles écoles à Villenoy demain ?".Nous vous invitons à le consulter sur notre site http://www.villenoy2020.fr.

L’actualité la plus récente a trait par ailleurs au dossier Terzéo, contre lequel nous nous battons depuis près de deux ans. A l’appel de l’association M.A.R.N.E. une manifestation a été organisée le 15 décembre allant de la mairie de Meaux à la Sous-préfecture.

Alors que le conseil municipal a pourtant émis un avis défavorable unanime et alors que les élus de l’opposition ont demandé au conseil municipal du 5 décembre qu’il vienne défiler dans toutes ses composantes, force est de constater que les élus du groupe majoritaire, à l’exception de l’entre d’entre eux, engagé depuis la première heure, a « brillé » par son absence ….. Vous avez dit « faux-cul » ? ….. (cf article "Mais où était le groupe majoritaire de Villenoy ?". sur le site http://www.villenoy2020.fr.)

A l’inverse, nous saluons bien bas notre ami Gérard Rundstadler, qui s’est dépensé sans compter pour la commune et les habitants de Villenoy sur plus de deux décennies. Nous vous invitons à prendre connaissance du coup de chapeau, ô combien mérité, que nous lui réservons dans nos publications ( "Un Monsieur !"., site http://www.villenoy2020.fr.)

Bien évidemment, en cette fin d’année, nous ne saurions prendre congé de vous sans vous avoir souhaité à vous et à vos familles, tous nos meilleurs vœux, joyeux Noël et très bonne année 2019 !

Le Bureau du Groupe Villenoy En Marche Vers Son Avenir

L'équipe de Villenoy, en marche vers son avenir (24/12/2018)

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