VILLENOY : Le virus « INCIVILITES » gagne du terrain

Post date: Aug 3, 2017 5:09:22 AM

Nous savons depuis quelques semaines au travers des publications journalistiques et municipales que notre commune était touchée par un virus particulièrement perturbant à savoir « INCIVILITES ». Lequel était apparu au cœur de notre cité. Nous ne reviendrons pas sur cet épisode, il nous reste désormais à placer tous nos espoirs dans la providence pour que les mesures de prévention mises en place puissent l’éradiquer en ce lieu.

Sans vouloir être des oiseaux de mauvais augure, nous sommes amenés à émettre quelques craintes lorsque il est soufflé à nos oreilles que la contagion progresse dans d’autres quartiers dont jusqu’alors personne en haut lieu n’ ait eu connaissance. De ce fait, ne serions aussi tentés de faire preuve de réserve en nous disant que la propagation est toute récente et qu’il n’a pas lieu de mettre au pilori qui que ce soit.

A en croire nos confidents, les nuisances sonores nocturnes et diurnes ne datent pas d’aujourd’hui et ne peuvent pas avoir ignorées de nos élus. Les secteurs touchés ?

  • les berges du canal de l’Ourcq où est implanté un « salon de jardin » qui tient lieu de rassemblement de jeunes alcoolisés le plus souvent selon nos sources
  • la passerelle rue de Venise enjambant les voies ferrées - même type de rencontre -
  • l’ancien hangar de la sucrerie familièrement baptisé « le hangar jaune » qui tient lieu là aussi de point de chute pour des propriétaires de motos de tous types qui prennent les voies du parc d’activités du pays de Meaux pour s’y lancer sans interruption pendant des heures notamment en fin de semaine (samedi-dimanche).

Une fois encore nous ne pouvons qu’attirer l’attention de nos représentants locaux lesquels ne peuvent que se retourner vers les forces de l’ordre de l’arrondissement. Nous connaissons les difficultés de chacun. Il n’est pas envisageable d’implanter un équipage 7 jours sur 7 aux 4 coins du territoire. Cependant, sur réquisition écrite du Procureur de la République des opérations (art 78-2 du CPP) peuvent être effectuées.

Mais encore faut-il que les faits avancés aient pu être préalablement enregistrés auprès des officiers et agents de police judiciaire pour qu’elles puissent être ordonnées. Mais, par crainte de représailles, nos concitoyens n’effectuent aucune démarche si ce n’est, au mieux, un déplacement en mairie.

Dans tous les cas, seule la solidarité, l’engagement de chacun peuvent contribuer à inverser la tendance. Nous avons comme la vague impression de nous répéter mais c’est la seule et unique voie.